
Voyage de deux mois en Asie du sud est, arrivée à Bangkok le 19 janvier 2023, 3 ou 4 jours sur Bangkok pour récupérer du voyage et visiter la ville, suivi d'un périple qui nous amènera au nord de la Thaïlande ou nous entrerons au Laos, que nous redescendrons jusqu'au sud pour prendre un avion jusqu'a Ho chi minh ville au Vietnam. De la nous remonterons toute la côte Vietnamienne jusqu'à Hanoï. Nous reprendrons l'avion jusqu'à Phuket pour finir ce voyage la ou il aura commencé à Bangkok. Nous allons tacher jour après jour de vous partager notre quotidien sur place , les jolies choses , les galères etc...
JOUR 1 ( celui qu'on retient ...🎼🎶) 19 janvier
Tout d'abord, avant d'atteindre l'aéroport de Bangkok il nous a fallu atteindre celui de Roissy, la réservation Last Minute nous indiquait terminal 2C , heureusement que nous sommes partis en avance, car arrivés au 2C, nous nous apercevons qu'il est définitivement fermé. Depuis le Covid à priori mais aucune info à l'aéroport, démerde toi.... il a fallu rejoindre le terminal 1, on avait de la marge, nous avons pu prendre notre avion pour une première escale à Koweït City. L'avantage de voyager avec Koweït Airways, c'est que chaque heure de prière est indiquée avec la direction de la Mecque, on n'en a pas loupé une.

Après une courte escale à Koweït City nous sommes arrivés à Bangkok, le taxi nous attendait, il nous amène à l'hôtel dans le centre, tout va bien.
Quelques heures de repos, direction la mythique Khao San road, très animée bière et weed à volonté ! On s'est contenté de la bière 😉. Enfin un repas local avec de crevettes épicées de chez épicé, obligé de se finir à l'extincteur.


JOUR 2 20 janvier
Après un petit déjeuner compliqué en raison d'une serveuse on ne peut plus désagréable, nous avons visité le Grand Palais et les temples Wat Phra Kaew et Wat Pho (Bouddha couché),. cela nous a pris la journée. Le tout à pied, les tuk tuks on a déjà pratiqué et ceux de Bangkok roulent vite avec un bruit façon maxi scoot équipé Akrapovic , pas zen quoi !




Préparation suite du voyage, réservation, bus et guest house.
Balade dans Bangkok, centres commerciaux, Siam Discovery, Siam Square, Silom, quartiers modernes de Bangkok (animation nouvel an chinois, concert de Kpop avec ados en transe !!!).
Déplacements multimodal : taxi, métro aérien BTS ligne Silom et tuk tuk. Soirée restaurant rue Ram buttri , spécialité Thai (riz frit thai, ananas, crevettes...), roti pan cake banane nutella et bières, what else ?





JOUR 4 22 janvier










JOUR 5 23 janvier
Température en cours d'après midi 34°, plus ce serait trop. Nous marchons beaucoup au quotidien, pour exemple aujourd'hui une quinzaine de kms essentiellement le long de la rivière Kwaï.
En longeant la rivière nous sommes arrivés sur un skywalk (voir photos), pont de verre à 12 m de hauteur et 150 m de long, en cours de construction mais déjà praticable.




JOUR 6 24 janvier
Aujourd'hui, journée bus.
Destination Sukhothai, au nord de la Thaïlande, départ Guest House 8 h 30.
Direction la gare routière en Songthaew (pick-up collectif) pour prendre le
Kanchanaburi Express jusque Mo Chit Bangkok ( Express relatif 😉 140 km - 3 h).
Arrivée Bangkok 12 h, changement de bus pour un départ à 14 h vers Sukhothai (419 km - 7 h 30)
Arrivée 21 h 30.



Un petit aperçu d'un guichet de la gare routière de Bangkok. Siège adaptable, 3 réglages de hauteur (bonne gestion du budget Qualité de Vie au Travail, le juste besoin !!!)
JOUR 7 25 janvier
Belle Guest house, logement dans un joli bungalow en bois mais...d'un côté des chiens qui aboient et de l'autre un élevage d'oiseaux et de coqs, ces derniers n'arrêtent pas de chanter dès potron minet *
* vachement tôt, à 5 du



Journée tranquille, promenade dans la ville à pied puis dans l'après-midi un massage thai de 1 h. Celui-ci est différent de ce que l'on peut imaginer en tant que massage, le thaï est musclé, les masseuses ont de la poigne et vous rappellent si vous l'avez oublié, où sont vos muscles.
JOUR 8 26 janvier
Aller retour en tuk tuk pour la visite du parc historique de Soukhothai.
Location de vélos pour la visite du parc.






JOUR 9 27 janvier 2566 (calendrier propre à de nombreux pays bouddhistes, dont la Thaïlande).
Impossible d'avoir un bus ou un train pour rejoindre Chiang Mai, tout est complet.
On se rabat donc sur un taxi pour 5 heures de route (300 km).
Avant de prendre la route, le chauffeur de taxi nous demande de poser avec lui pour 2 selfies. On lui servira de publicité, il faut dire qu'on est photogéniques 😉
A environ 70 km de notre destination, le taxi nous a arrêté dans un restaurant très simple comme on en trouve beaucoup en Thailande, sous la tôle. Nous étions les seuls clients et le patron était fier de nous faire goûter la cuisine thaï du Nord, la vraie cuisine, selon lui. Ne connaissant que "3 mots d'anglais", il a levé son pouce et nous a dit NUMBER ONE. On a passé un bon moment, il nous a appris quelques mots thaïlandais.
L' arrivée dans la vieille ville fortifiée de Chiang Mai a été un grand moment, le chauffeur de taxi conduisait avec un dossier très incliné ce qui l'empêchait de voir ce qui se passait sur le devant de sa voiture pour manoeuvrer dans les nombreuses rues étroites de la ville. Ajouté à cela, il maîtrisait mal le GPS, on a donc tourné un moment avant de trouver l'hotel. Notre sympathique chauffeur a terminé sa course en stress. Même sans notre selfie de départ il risque de ne pas nous oublier tout de suite 😊
Après installation dans notre hotel, nous sommes partis découvrir la ville en faisant le tour des remparts (6 km).


Type de restaurant fréquent en asie, vous apprécierez l'infrastructure réduite à sa plus simple expression.
JOUR 10 28 janvier
Nous avons utilisé pour nos déplacements un rõt daang, entre autres. Pick up toujours rouge, qui fait office de taxi collectif. Peu importe votre destination, il vous prend ou pas et dépose ses clients au fur et à mesure.



Tenue de massage.
Linge lavé, séché et plié dans la journée, pour 50 bath (1,40 €) le kg.

JOUR 11 29 janvier
2 h de trek pour atteindre le plus haut sommet de la Thailande " Doi Inthanon" 2565 m. Changement de température (4°).
Visite des pagodes jumelles construites en l'honneur du roi et de la reine de Thailande, 1 pour chacun (pagodes en miroir)
Halte dans un village : dégustation café et thé local, atelier tissage.








Le séjour à Chiang Mai se termine sur ce soleil couchant, demain direction Chiang Rai...

JOUR 12 30 janvier
Départ de Chiang Mai pour Chiang Rai en bus (4 heures)
A Chiang Rai nous rencontrons un autre type de tuktuk, sympa aussi.



De la gare routière à notre Guest house, à pied, une bonne surprise nous attend, endroit sympa et au calme, enfin...

Tour de la ville dans l'après-midi et restau hamburger le soir, la cuisine Thaï c'est très bien, mais bon de temps à autres, un petit extra. Déjà que le vin est aux abonnés absents...

Le magasin de chaussures local


A Chiang Rai, on ne mégote pas sur la dorure

JOUR 13 31 janvier

Une randonnée de 13 km au départ de Phra Soep Hot Spring, dans la jungle et les montagnes sud de l'Himalaya avec 2 jeunes guides rien que pour nous 2. Nous avons passé une excellente journée remplie de découvertes et de "blagues".

Les guides étaient originaires des tribus montagnardes Hmong comme Lahu et Akha et parlent la langue Hilltribe.

Alors oui c'est vrai ,vu comme ça, certains pourraient penser qu'on a l'air con...pas du tout !






Tout au long du parcours, tout en marchant ils nous ont fabriqués des ustensiles en bambou : baguettes chinoises, verres, cuillère en forme de pipe. Ceci afin de nous permettre de les utiliser pour le repas de midi.
A 13 h nous avons participé à la préparation du déjeuner de cuisine en bambou (spécialité de leur tribu).
Barbecue fabriqué en bambou, 1 gros bambou comme ustensile de cuisson pour chaque plat :
1 omelette : oeufs non battus, tomates, oignons, champignons, coriandre insérés dans le bambou colmaté par une feuille de bananier. Ensuite il a fallu shaker vigoureusement.
1 riz
1 soupe (bouillon fait avec eau, oignons, champignons et épices )
1 poulet avec épices et ail, on fourre le tout dans un gros bout de bambou et hop au feu


Nous avons terminé notre parcours dans la détente, un bain dans une piscine d'eau minérale d'une source chaude. En rentrant dans cette piscine rurale on s'est rendu compte (mais trop tard) que notre tenue était à la limite de ce qui est indécent pour les Thai. Hommes,femmes et enfants se baignaient en short et tee shirt. On vous épargne les photos.



En soirée une sortie au "night bazar" de Chiang Rai, marché quotidien qui vend toutes sortes d'objets, on y trouve aussi des animations danses et musique et une place carrée dédiée à la restauration de rue. On s'est régalé avec des crevettes grillées, un "morning Glory" et en dessert une gaufre chantilly banane chocolat.


JOUR 14 01 février
Visite d'un des sites les plus réputés et les plus étonnants de la province de Chiang Rai : le "Wat Rong Khun" ou "White Temple".
Trajet dans un bus local
Nous avons demandé au conducteur ce qu'il pensait de ses conditions de travail et s'il envisageait une grève générale pour bloquer Chiang Rai ? Visiblement il ne savait pas de quoi on lui parlait. On lui ai laissé un autocollant SUD et une casquette CGT au cas où !!!



Le "White Temple" est l'oeuvre d'un peintre thaïlandais devenu architecte, début de sa construction en 1997.
Vu de loin il semble fait de porcelaine.





Le temple blanc balance entre tradition et modernité, comme les statues des tortues ninja et autres fantasmagories.





Ces deux la, on ne sait pas ce qu'ils ont pu faire de mal durant leur vie terrestre, mais ils prennent cher dans l'au-delà.


Une petite glace à la sortie du temple, la 1ère de notre séjour 🤪 glace japanese macha et avocat/glace café (local) et chocolat
JOUR 15 02 février
Ce matin dès 6 heures un van nous attend pour nous amener à Chiang Kong d'où nous passerons la frontière pour arriver au Laos. Dit comme cela , ça semble simple, mais en fait pas tant que ça.
En effet on est loin des accords de Schengen et de la facilité de passer les frontières en Europe. Ici c'est un peu ubuesque. Tout d'abord le van nous laisse à la frontière thaïlandaise, pour valider la sortie du territoire. Jusqu'a là ça va, ensuite il faut monter avec nos bagages dans un car payant pour nous faire traverser le pont surplombant le Mékong entre la Thailande et le Laos. Interdiction pour les étrangers de faire autrement, 500 mètres plus loin on redescend du car avec nos bagages pour les formalités avec la douane laotienne. De là, un pickup nous attend pour nous amener au slow boat que nous allons emprunter durant deux jours.



Nous voilà donc à bord du slowboat, départ à 12 heures ( jour 1/2), un bateau de bois comme on en voit couramment sur les fleuves d'Asie. Des passagers hétéroclites avec des mères aux gosses hurlants et leurs voisins désemparés tentant de se trouver une place ailleurs. Nous, nous ne sommes pas gênés puisque nous avons le moteur dans le dos, de ce fait on entend rien 🙉 😊. Egalement des types qui attaquent la bière à 10 heures du matin, des routards, un lointain cousin indien avec son turban, toutes les nationalités.
Une vitesse de croisière à 25 km/h, on a tout le temps d'apprécier le paysage. Les sièges sont de vieilles banquettes de car auxquelles on a bricolé des pieds puis posées sans fixation. Quant aux gilets de sauvetage accrochés au plafond, il n'y en aura pas pour tout le monde.
Quelques vues du Mékong


18 h arrivée à Pakbeng où nous allons passer la nuit.
Les propriétaires de Guest house viennent nous chercher au bateau, on s'entasse comme on peut à l'arrière d'un pickup. On met de côté toutes les règles de sécurité auxquelles nous sommes habitués en France !!! WELCOME TO LAOS


JOUR 16 03 février
Lendemain matin départ 9h30 (jour 2/2) en slow boat pour une arrivée à Luang Prabang à 17 h.





JOUR 17 04 février

Nouvelle étape, nouvelle guest house, celle ci est mieux que la précédente mais bon, on n'est pas dans le luxe ostentatoire non plus 😊
C'est la ville la plus riche du Laos ce qui ne saute pas aux yeux pour les occidentaux que nous sommes.


Visite d'une ancienne maison en bois traditionnelle, restaurėe.



Le palais royal et le marché de nuit.
Parfois les images se font plus dures. Pour témoin, la photo de cette petite fille d'environ 6 ans portant un bébé dans son dos en suivant sa mère qui marche vite devant.
Nous avons visité le Traditional Arts Ethnologies Center (TAEC) consacré aux différentes minorités du Laos : Akha, Hmong, Thaï dam et Kmhmu. Cette dernière est majoritaire à Luang Prabang.

En soirée, comme nous n'avions parcouru que 13 km dans la journée, nous nous sommes attaqués à l'ascension du mont Phousi (328 marches).
Beau point de vue sur la ville, dont le vieux pont français construit du temps de l'Indochine.

JOUR 18 05 février
Aujourd'hui pour une escapade dans la campagne laotienne en toute independance, nous louons un scooter.
Les casques sont fournis, toujours seyants et ne passant pas le test de résistance au choc...
Nous parcourons 30 km dans la campagne en profitant des paysages et nous arrêtons à Kiang Si.
Nous partons pour une courte rando. Nous passons un centre de protection des ours puis de piscine naturelle en piscine naturelle nous parvenons aux chutes de Kiang Si. Nous terminons par un parcours de 3 km dans la forêt tropicale.






Au retour à Luang Prabang, nous longeons le Mekong sur plusieurs km, les bords du fleuve sont beaux sur cette partie de la ville.
Nous nous amusons ensuite à passer le vieux pont français en nous filmant. ce pont est réservé aux 2 roues et piétons. Il faut rester sur les planches du milieu et éviter de tomber, pas si simple au début, un local s'est vautré devant nous, pas de dégâts, l'allure est réduite. Les piétons passent sur le côté plus en dessous, on à tenté mais fait demi tour rapidement, courageux mais pas téméraires, au vu de l'état des installations.

Dernière soirée à Luang Prabang, l'opportunité d'un bon restaurant français se présente, on n'hésite pas il n'y en aura peut-être pas d'autres. Résultat, coût du repas 1 400 000 kip, on à beau connaître le taux de conversion, cela fait toujours un choc...
JOUR 19 6 février
Ce matin, nous partons visiter le musée UXO Centre (Unexploded Ordnance c'est à dire munitions non explosées).
Le Laos a été, par habitant, la nation la plus bombardée au monde et compte le plus grand nombre de victimes dues aux munitions. Il y a les munitions suite à la guerre d'Indochine contre les Français et celles de la guerre civile.
Par ailleurs, entre les années 1964 et 1973, les Américains ont lâché sur le pays 260 millions de bombes dont 1/3 n'ont pas explosées à l'impact. Le sous sol laotien est ainsi toujours truffé de nombreuses munitions et plus grave, sous munitions. Aujourd'hui encore, chaque semaine, 1 personne meurt ou se retrouve mutilée, dont 40% d'enfants. Les paysans appréhendent de cultiver leurs terres et délaissent certaines parcelles, entraînant un déficit de production agricole.

14 h 30 - Nous prenons un tuk tuk pour 30 mn de trajet en direction de la gare puis à 16 h un train pour Vang Viang.



Ici le bob polaire est tendance, il faut dire que c'est l'hiver au Laos et les températures sont fraîches (31° aujourd'hui).
JOUR 20 7 février
Aujourd'hui sera une journée calme en terme d'activité.
Au bout de 3 semaines de notre séjour on a beau être jeunes, on est un peu fatigués et de plus il fait très chaud (ressenti 35°).
Besoin urgent de vacances !!!
La nuit à été courte, nous avons cette fois ci augmenté en gamme et réservé un hotel pour plus de confort.
Tout semblait parfait mais nous ne sommes pas en France et pour l'isolation ce n'est pas la même. Quoique au 4ème étage et en pleine ville nous sommes cernés de coqs et donc ça chante de 5 à 7h du matin.

La piscine de l'hôtel

La vue au coucher du soleil

Il est 18 h, la journée à été rude, cette commercante s'est endormie devant la porte de sa boutique. DON'T DISTURB 😴

JOUR 21 8 février
Nous décidons de nous éloigner de la ville et partons pour la journée en 2 roues.
Tout au long de notre sortie nous allons très vite nous rendre compte que la route n'est pas toujours praticable.
Pour commencer notre sortie, la ville de Vang Viang étant située le long de la rivière Nan Xong, nous empruntons un vieux pont de bois puis un chemin très caillouteux sur environ 300 m avant de rejoindre la route.
Les 1eres secousses commencent.

Le Zoomer, assez répandu ici, 110 cm3 de puissance brute, ca sent la chevauchée fantastique, born to be wild.

Au bout de 5 km nous nous arrêtons pour un petit exercice physique, nous montons jusqu'au piton Pha Ngeun, 245 m. Il est 10 h et il fait déjà très chaud mais en arrivant en haut après 45 mn de montée nous sommes récompensés par un panorama magnifique.


Nous reprenons ensuite la route à la découverte des magnifiques paysages karstiques qui caractérisent la région mais nous nous perdons un peu dans la campagne si bien que nous allons parcourir 20 km sur des chemins de terre et caillouteux.
Une vrai épreuve côté conduite et énormément de poussière qui nous prend à la gorge. Ce n'est pas le Paris Dakar mais on y croit.

La conduite en campagne requiert de l'attention : nids de poules appelés nids d'éléphants au regard de leurs profondeurs et dimensions imposant de se déporter totalement à gauche ou à droite pour passer. Passages sans bitume, chiens et surtout bétail errants, mais également sur les axes plus importants, la nationale 13 par exemple, il faut être très attentif entre les camions qui roulent parfois à 30 km/h et se déportent pour éviter les trous ,les vaches et les nids de poules aussi.
En bref 60 bornes en Zoomer, nos postérieurs ont mérité un peu de repos.
Conduite de nuit en deux roues prohibée.



Écolières en uniforme

Nous avons hésité pour notre repas de midi en découvrant ces appétissants produits. On ne le voit pas très bien sur la photo mais ces vers sont vivants ce qui garantit la fraîcheur du produit. Par ailleurs, nourris à la mangue et à la pastèque ce qui leur confère un petit goût fruité hum !


Le village de Phatang est entouré de collines de calcaire. Au bord de la riviere Nam Song, la colline sur cette photo, isolée et en forme de dent à donné son nom au village.

Nous terminons notre journée avec quelques coups de soleil sur les bras et les mains et surtout poussiereux des pieds à la tête, sac à dos inclus.
Quant aux différents chocs liés à l'état de la route, nous verrons si besoin de séances de kiné !!! (Manu si tu nous lis ?)
JOUR 22 9 février
Départ de Vang Vieng à 9 h en mini van pour une arrivée Ventiane (capitale du Laos) à 11 h 30. "Autoroute" jusqu'à Ventiane, nous ne sommes pas ballottés.
Les températures montent.
Ventiane est une capitale assez calme par rapport à Phnom Penh où Bangkok, une belle avenue partant du Palais Présidentiel au Patuxai qui est le pendant de l'arc de triomphe Français en quelque sorte, commémorant les morts des différentes guerres.
De nuit l'avenue et le Patuxai sont vraiment beaux avec en plus une fontaine aux jets d'eau colorés.
Sinon peu de visites à faire hormis de nombreux temples, on en profite pour régler les détails des jours suivants et rédiger le blog, nous ne restons à Vientiane qu'une nuit et une journée .




Un temple à Ventiane et étal de fleurs pour les offrandes


Les standards ne sont pas les mêmes que ce soit en matière de fils téléphoniques ou en matière de protection du personnel
JOUR 23 10 février
Nous quittons la capitale pour nous diriger maintenant vers le sud du pays.
Organisation prévue : 18 h départ de l'hôtel pour la gare routière, nous avons opté par défaut pour un voyage de nuit en formule "sleeping bus" pour rejoindre la ville de Paksé (670 km). Arrivée prévue à 7 h du matin. Nous sommes sceptiques quant à la possibilité de dormir, on verra bien...
Résultat : alors là, un grand moment !!
On vient nous chercher à l'hôtel comme prévu mais avec 40 mn de retard, pour nous amener au bus. Ce bus de nuit nous, on s'imaginait des sièges qui font couchettes comme dans les Ouibus ou autre... Que nenni, on arrive et on trouve un bus décati, déjà quasiment plein vu que nous sommes en retard... Dans le bus sur deux étages des minis compartiments tous occupés, que des jeunes, on fait tâche dans le décor. Finalement il ne nous reste qu'une place au fond, côté moteur encore (comme le bateau) dans un box prévu pour 5 à priori et nous nous retrouvons à 4, allongés les uns à côté des autres sur un seul et même matelas de mousse.
Hauteur sous plafond 1,20m, on rentre et on sort à 4 pattes. Il fait une une chaleur étouffante. Top confort !!! Le point positif, il fait nuit on ne voit pas grand chose concernant la propreté des draps et coussins. Une belle et surtout longue nuit s'annonce.

30 mn de trajet, nous ne sommes pas encore sortis de Vientiane, gros coup de frein. Visiblement accrochage entre le bus et une voiture, d'où on est on ne voit pas grand chose, mais ça dure, ça dure, les 670 km s'annoncent de plus en plus longs.
La police intervient pour prendre des photos et procéder à un marquage au sol.
Au bout d'une heure et demi on repart pour un voyage exceptionnel...Le bus va poursuivre son trajet malgré les dégâts causés par l'accrochage.


Les toilettes dans lesquelles il faut se plier en deux pour entrer sont de premier ordre mais bon il y a des toilettes sauf que, ils finiront pleins à rabord... Du coup, les voyageurs ont râlé et le car à fini par s'arrêter pour laisser les gens se soulager dans la nature.


Au lieu d'arriver à 7 h à Paksé, nous arrivons à 13 h 30 (6 h 30 de retard). Et, visiblement vu l'état du bus nous avons fait de la piste.
Pour conclure, 17 h de trajet de nuit allongés dans un bus bringuebalant, il aurait été dommage de ne pas vivre cette expérience.😉
JOUR 24 11 février
Nous voilà donc enfin à Paksé et sommes agréablement surpris par cette ville qui nous apparaît paisible.Nous avons choisi de terminer à Paksé notre séjour au Laos, pour 2 raisons :
- Faire la grande boucle du plateau des Boloven en 3 ou 4 jours en moto.
- Prendre l'avion pour passer au Vietnam le 16 février (Ho Chi Minh).
Après installation dans notre hotel et une bonne douche, nous partons voir pour une location de moto chez "Miss Noy". Son mari, Yves le belge nous reçoit très gentiment et nous convie à 18 h à un de ses briefings quotidiens destinés à donner à ses clients les conseils nécessaires au trajet de la boucle du plateau des BOLOVEN : itinéraires, activités, points de vue, bons plans et adresses Guest houses.
Pendant nos 3 jours de périple en moto, nos sacs à dos de voyage resteront chez lui ce qui est bien pratique.

Le plateau des BOLOVEN, situé à 1000 m d'altitude est l'une des principales régions agricoles du Laos.
Elle est recouverte de rizières, plantations de thé, café, teck, bananiers et cultures maraîchères.
La terre est de couleur rouge en raison de la décomposition de coulées de lave vieilles de 500 000 ans, le plateau à une lointaine origine volcanique.
La région a été très éprouvée par la guerre du Vietnam et les bombardements américains, des communautés ethniques s'y sont installées, fuyant la guerre, et vivent toujours selon leurs coutumes ancestrales.
JOUR 25 12 février
Road Trip plateau des BOLOVEN - Jour 1
8 h 30, nous récupérons notre moto (100cm3, ce n'est pas une sportive non plus) et c'est le départ pour la grande boucle.
Pour cette 1ère étape, au programme 85 km avec l'objectif d'atteindre les cascades Tad Soung, Tad Hong et Tad Lo et si possible de s'y baigner.
Après le briefing de Yves, nous pensions être au point. Eh bien non cela ne va pas être simple finalement.
Au lieu de 85 km nous en ferons 180 à force de détours et fausses directions.
Reconnaissance aléatoire google Maps sur la région pour nous aider, les villes ou villages que l'on traverse ne sont pas clairement indiqués et les panneaux de direction se font rares

A 11 h, une petite halte pour boire un café puis nous reprenons très rapidement la route.

Pour la visite des cascades nous trouverons seulement la cascade Tad Soung soit 1 seule sur les 3 prévues. Nous arrivons ensuite à notre Guest House à 17 h dans le petit village de Tad Lo, plutôt fatigués et sans avoir déjeuné.
A la Guest House, l'accueil est sympathique, nous sommes logés dans un bungalow en bois avec terrasse et vue sur la campagne. L'équipement est sommaire mais propre. Les grenouilles nous accompagneront dans la nuit, cela change des coqs 🤪


Nous avons réservé le repas du soir sur place, il se fera avec la famille et nous participons ainsi que les autres "routards" à sa préparation. Comme à la maison !!!
Nous avons ainsi savouré plusieurs plats locaux (sans trop savoir ce que c'était parfois ) mais c'était bon et sympathique.
JOUR 26 13 février
Road Trip plateau des BOLOVEN - Jour 2
Balade à pied aux cascades Tad Hong et Tad Lo.
Ensuite nous voulions nous rendre chez Captain Hook pour découvrir son village animiste et ses coutumes : médecine traditionnelle, culture, plantes médicinales, polygamie, croyances, magie...
Malheureusement le village n'était pas accessible de la journée en raison d'un décès accidentel. Une mort violente chez les animistes signifie qu'un mauvais esprit est rentré dans le village. Pour le chasser un animal doit être sacrifié et pour ce faire le village est fermé toute la journée.




12 h, nous reprenons la route dont une bonne portion dans les montagnes est agréable en 2 roues et les paysages vraiment beaux.
Nous traversons plusieurs villages du plateau, ici la vie est rude et sans richesses. Dès tout petits les enfants sont seuls dehors, souvent au bord de la route sans surveillance. En dessous de 2 ans les petits se promènent nus. A notre passage les enfants nous disent toujours Hello ou Sabaïdi (laotien) en nous faisant de grands signes et rient ensuite, c'est un jeu pour eux.


Le motoculteur, outil de travail et véhicule familial





En fin de journée , nous trouvons un hôtel au bord du Mékong, très grand, mais à notre grand étonnement nous sommes quasiment les seuls clients !!!
La patronne ne parle pas l'anglais, on a des difficultés à se comprendre, au final nous n'aurons pas de repas. En revanche, un peu de karaoké à fond les ballons jusqu'à 22h30. Que ce soit en ville ou à la campagne, en Asie du sud-est, il y a toujours quelqu'un qui trouve le moyen de mettre de la musique au taquet le soir.
JOUR 27 14 février
Road Trip plateau des BOLOVEN - Jour 3
Aujourdhui, pour la première fois il ne fait pas très beau. Pas de petit déjeuner à l'hôtel ni café, nous n'avons pas mangé depuis le déjeuner de la veille, mais il nous faut repartir.
ON THE ROAD AGAIN 🎶🎵
Sur la route nous allons nous arrêter sur différentes cascades, Tad Faek,Tad Fane.
Plus tard, après avoir roulé encore longtemps dans la campagne et sur des routes en très mauvais état, peu de possibilité de repas sur le parcours et les quelques échoppes que nous voyons ne nous inspirent pas.
Vers 15 h, on s'arrête dans une petit épicerie pour une bouteille d'eau et un paquet de chips que nous dégusterons sur le bord de la route, dans le bruit et la poussière. C'est bien les vacances !!!
Nous partons ensuite à la cascade Tad Champi pour finir la journée par une baignade.
Vers 18 heures, nous ramenons la moto chez Yves et décidons pour compenser les "privations" des jours précédents, de nous payer un bon resto. Il y en a justement un sur le toit terrasse de notre hôtel, mais... manque de pot, complet, c'est la Saint Valentin et à priori, assez suivi ici. On part à la recherche d'un italien trouvé sur le retour, complet aussi. Bref, on finit dans une ruelle, gardée par des chiens errants, dans un restaurant indien plutôt bon, mais qui ne sert que le plat, pas de dessert. ☹
Un petit aperçu des dangers sur les routes que nous avons empruntées




Il y a quand même un rail de sécurité, c'est rassurant

JOUR 28 15 février
Un petit passage au "Dao Heuang Market" dans la matinée.

Le tabac est vendu au kg

Poissons et mouches...La glace (si il y en a, pas sûr du tout) reste dans les glacières derrière


Lanières de peau de buffle avec des poils : les mettre dans les braises quelques minutes, les ressortir et les frapper avec un pilon pour enlever le carbone...déguster avec de bonnes dents et du lao-lao (alcool de riz)


Sur ce marché, un des plus grands du Laos, on trouve de tout : des vêtements, des tissus laotiens en soie et coton, des sinh (jupe traditionnelle laotienne en forme de tube), des articles de pêche, des ustensiles de cuisine, des bijoux en or (magasins rouges à l'intérieur), des fruits, des légumes, des viandes, du poisson, du tabac, etc...
Après le marché, une visite au Golden bouddha (impressionnant, 23 m de hauteur) qui domine le Mékong et la ville.


17 km à pied dans la journée, après 3 jours de secousses en moto ça fait du bien. Au retour on s'offre un foot massage 1 h pour 5 € très sympa à faire.
Puis, la Saint Valentin étant passée le resto en roof top de l'hôtel peut nous recevoir. C''est notre dernier jour au Laos on décide de claquer nos derniers kips. (ça ne va pas chercher loin non plus)

Voilà le Laos c'est fini, ce n'était pas une grande révélation mais un pays sympa à traverser au moins une fois, avec des rencontres d'autres gens, d'autres cultures. Pas mal de traces de la présence française dans les bâtiments des villes traversées notamment à Luang Prabang et Paksé. A retenir également, beaucoup de poussière en raison de l'état des routes. Egalement des difficultés de communication car les laotiens parlent très peu l'anglais (même dans les hotels et restaurants) et encore moins le français. De manière générale nous avons toujours été bien accueillis.
JOUR 29 16 février
Nous quittons le Laos après 2 semaines de séjour. On évite le "sleeping bus" 😜 pour partir sur le Vietnam, on prend donc l'avion pour 1 h 30 de vol (Lao Airlines)


Arrivée à Ho Chi Minh à 11 h 30. - GOOD MORNING VIETNAM

Changement de pays à nouveau donc nouvelles us et coutumes, nouvelle langue, nouvelle monnaie (le dong).
Avec le dong comme le kip au Laos, nous dépenserons notre argent par centaines de milliers voire par millions. C'est la fête !!!
Nous découvrons une ville avec peu de piétons locaux mais où le scooter est roi et face à des nuées de deux roues motorisés, il est très compliqué et dangereux de traverser les routes. Personne ne vous laisse passer, les passages pour piétons sont inutiles, les feux sont très souvent grillés, alors il nous faut forcer le passage devant les véhicules pour les obliger à ralentir. C'est impressionnant et cela demande une grande attention permanente. Risque quotidien en traversant, le tout dans un concert d'avertisseurs quasi permanent.


Quelques visites dans l'après-midi :
L' hôtel de ville
La rue piétonne et statue de l'oncle Hô
Notre Dame (en travaux), construite entièrement en briques roses venant de Toulouse
La Poste Centrale à l'architecture coloniale française. Construite de 1886 à 1891, sa charpente métallique est l'oeuvre de Gustave Eiffel.


Les guichets de chaque côté

Les anciennes cabines téléphoniques en bois


Contraste anciens immeubles, dont certains sales et reflétant la pauvreté avec anciennes demeures coloniales et nouveaux buildings dont la tour Bitexco sur la photo (68 étages avec un skydesk accessible au public et payant) et aussi la tour Landmark 81 (461 m, 81 etages, point de vue payant)
A Ho Chi Minh, pas de tuk tuk ni de Songthaews.
En revanche de nombreuses motos taxis que nous n'avons pas eu l'occasion de tester sur notre court séjour.
Le réseau de bus locaux est assez important, nous avons pris le bus à 3 reprises (0,20 € le trajet).
Sinon comme d'habitude, nous avons beaucoup marché.
JOUR 30 17 février
Visite du musée des vestiges de la guerre


1 jour et demi à HO CHI MINH, vite fuyons.
Cette ville est très bruyante. Ce n'est pas racontable, il faut le vivre.
Jamais un moment calme, beaucoup de monde, de la musique mais surtout le balai incessant des 2 roues et voitures dont le bruit des moteurs et klaxons vous agressent les oreilles en permanence. Comment font ils pour y vivre ?
Pour le bienfait de la ville, une réflexion serait à mener sur la possibilité d'une mutation de Anne Hidalgo à Ho Chi Minh
Les trottoirs étant des lieux de vie, en tant que piétons on doit sans arrêt les monter et les descendre.



Dernière soirée "Ho Chi Minh by night'



JOUR 31 18 février
Nous prenons la direction de Can Tho, ville étape pour le Delta du Mékong.
Nous avons réservé un bus la veille pour un trajet de 11h à 15h et là, surprise pas de sièges prévus, uniquement des couchettes individuelles. Un grand moment d'inquiétude, aurait-on fait une erreur et réservé un bus de nuit pour une destination lointaine ?
Visiblement non.
Avant de monter dans le bus nous avons obligation de retirer nos chaussures et de les ranger dans un sac pour toute la durée du trajet.
Cette fois ci nous faisons un voyage confortable.
Nous remarquons que les bus ne chargent pas que des bagages



A Can Tho nous logeons chez l'habitant en format guest house. Certains clients avant notre arrivée ont participé à la préparation de crêpes garnies de carottes ou de soja et crevettes. Vu l'heure, pour nous la participation sera de les manger et elles étaient vraiment bonnes. Une bouteille de bière (dont le riz remplace le blé ou l'orge) nous sera également offerte, bien entendu nous ne boirons qu"un verre !!!

Un peu plus tard dans la journée notre hôte nous prêtera des vélos pour découvrir les environs mais notre sortie sera de courte durée car la circulation quoique moins importante qu'à Ho Chi Minh, se pratique de la même façon. Chacun se débrouille pour passer.
JOUR 32 19 février
Nous avons réservé une excursion pour une sortie en barque sur un des 9 bras du Mékong formant le Delta.
Nous sommes 9, accompagnés d'un guide anglophone. Par chance il y a 2 jeunes français dans le groupe qui nous servent parfois d'interprètes car on ne comprend pas tout.
Le départ est fixé à 5 h 30 du matin, la 1ère étape étant le marché flottant de Cai Rang, marché quotidien qui commence vers 4 h du matin dans l'obscurité pour terminer à 10 h.

Gilet taille XL pas vraiment adapté, en cas de chavirage il flottera certainement sans moi.

Une halte au coffee boat : un café (ca phê), glacé pour certains, chaud pour d'autres. Ici le café chaud se boit aussi à la paille !


7 h 30 notre petit déjeuner : banh mi (sandwich vietnamien) au porc, coriandre, carottes râpées, oignons) puis soupe.

Le mat sur le bateau (Bambou stick) avec ses légumes accrochés annonce ce que vous trouverez à vendre sur ce bateau.


Après le marché flottant, nous accostons pour la visite d'une usine artisanale qui fabrique des nouilles de riz, entreprise familiale locale.
Les nouilles (hű tiĕu) sont fabriquées en mélangeant du tapioca, de la farine de riz, de l'eau et éventuellement du curcuma ,butterfly flower...La pâte est étalée comme une crêpe pour une cuisson à la vapeur, chaque crêpe est ensuite posée sur un étendoir en bambou pour séchage au soleil environ 3 à 4h. Après séchage on peut procéder à la coupe des nouilles.
A la saison des pluies, l'usine fonctionne au ralenti vu que la pâte ne peut pas sécher.





La main à la pâte (de nouille)

Nous avons chacun notre tour participé au transport des étendoirs â l'extérieur puis à la découpe des nouilles


L'entreprise servait des pizzas aux nouilles vietnamiennes mais à 8 h 30 du matin on n'y a pas goûté 😏
Notre excursion s'achèvera par une petite balade sur les canaux.

Morning glory, légumes locaux poussant dans l'eau et servis dans les restaurants.

JOUR 33 20 février
7 h 30, 1 mini van nous prend à la guest house (trajet 20 mn), et nous dépose à un bus jusqu'a la ville de Rach Gia. Cette fois un bus premium, sièges larges, inclinables... (3 h), à nouveau 1 mini van (30 mn). C'est vrai que l'organisation des transports est compliquée à comprendre, en France on prendrait un car qui grosso modo vous amènerait d'un point A à un point B, Ici c'est un poil plus touffu comme organisation, mais ça marche et plutôt bien.
Un petit souci toutefois pour nous. Les informations sont annoncées en vietnamien par le conducteur ce qui provoque un mini vent de panique dans le car, on se regarde. Qu'est ce qu'il a dit ? Est-ce à nous de descendre ? Dans le doute on attrappe nos sacs a dos et on reste sur le qui vive😊 En cas d'arrêt pour une pause, ne comprenant pas la durée annoncée, on part en courant vers les WC (Nha vé sinh), faire au plus vite par crainte de rester largués en pleine campagne sans nos sacs à dos restés dans le car !!! Oui c'est vrai on force un peu le trait, mais il y a un peu de stress parfois.
Au port de Rach Gia, 1 sandwich vietnamien "banh mi" plus tard (5 mn), nous embarquons dans le Phu Quoc express un gros catamaran à moteur (2h30), et nous voilà sur l'île de Phu Quoc.
Pour finir nous prenons 1 taxi (25 mn) et hop, arrivée à notre location "Cottage Village" pour quelques jours de farniente en bord de mer.
Cette fois-ci, on s'offre le confort. Loin de la circulation, les klaxons intempestifs, la poussière etc... bref la belle vie. Pas de sac à dos à refaire tous les 2 ou 3 jours, on bulle un peu 😎
Au passage, merci pour vos commentaires👍, car c'est assez long à faire ce blog.


Voilà donc notre logement (à l'étage)
JOUR 34 21 février
Comme prévu, on bulle. Donc, piscine le matin, plage l'après-midi puis 8 km à pied pour s'entretenir et compenser le resto du soir.
Du coup, peu d'images hormis nous en maillots de bain ce qui ne manquerait pas de réjouir les foules en délire , mais nous avons su rester modestes. 🤣

Au menu, moules vertes asiatiques

JOUR 35 22 février
Location scooter pour se rendre sur la cote Est de l'ile, on retrouve la plage et la mer à Bai Sao, on s'y arrête un peu et on en profite pour se baigner.
Au Vietnam, les casques sont obligatoires mais peu importe leur efficacité. Pas de contrainte de norme, de taille etc...un panier en osier peut faire l'affaire !
Dans le cas de notre location, on prend ce que l'on nous propose, alors on adapte si besoin


Afin d'ajuster au mieux son casque Hello Kitty, Chantal a du s'acheter une casquette, et là, elle est tombée sur une perle rare, une casquette de grande marque dans une épicerie sur la route. A un prix dérisoire, une véritable pépite 😊


Ici, tout se transporte en 2 roues



Sur les trois photos ci dessus, on peut voir une magnifique baie ou du moins ce qui était une magnifique baie. Phu Quoc vit essentiellement du tourisme, mais n'a rien investi dans le traitement des déchets et notamment du plastique qui est une véritable plaie ici. En raison en partie de l'eau non potable, tout le monde boit de l'eau en bouteille plastique, nous également les touristes faisont partie du problème. Ajouté à cela le fait que les vietnamiens s'accomodent de la situation. On verra plus loin les projets de folie entrepris par de richissimes investisseurs vietnamiens dont l'ambition est de faire de l'île une destination internationale, en marche forcée . Le communisme vietnamien a oublié ses fondamentaux (comme dab) et laissé de côté le gros de sa population...
JOUR 36 23 février
Nous avons re-loué un scooter pour la journée, nos postérieurs en redemandaient, vu l'état de nos montures qui ont toutes passé les 50000 km et sur lesquelles aucun compteur ne marche. Les suspensions sont mortes et les moteurs parfois asthmatiques (on a même du en ramené un au bout d'un kilomètre, il avait calé 5 fois)
Nous sommes donc repartis, en direction du sud de l'île cette fois . Sur la route nous nous sommes arrêtés pour visiter Coconut prison, ancienne prison française du temps de l'Indochine puis transformée en camp de détention par le sud vietnam durant la guerre du même nom.
Nous nous sommes ensuite rendus à Sunset Town pour prendre le téléphérique le plus long du monde, presque 8 km reliant Phu Quoc à l'île de Hon Thom. Projet démentiel dont on peut douter de l'intérêt réel, si ce nest de créer un méga complexe touristique .
A notre arrivée à Sunser Town, grosse surprise. Les promoteurs ont construit des centaines de logements et de locaux commerciaux, vides aujourd'hui, Le tout dans un style Italien du genre rue de Toscane et même une ruine reconstituée mi théâtre antique romain cerné de statues de guerriers style Sparte ! A voir... ou pas.
Des rues très larges avec personne mais vraiment personne hormis des cars de Chinois ou de Coréens en goguette. Impressionant, de notre avis une catastrophe.





Les belles années de Phu Quoc sont déjà derrière, place à la bétonnisation, les gros complexes hôteliers ont privatisé les belles plages avec l'accord du gouvernement. Et ce n'est pas fini.
Les locaux qui y vivaient paisiblement, n'ont pas fini de pleurer leur ile.


Objectivement le téléphérique de 8 km est impressionnant, (utile ?) Mais tant qu'a être dans le coin, par contre arrivée sur l'ile connectée on se retrouve dans un parc d'attraction ! Demi tour droite. Retour en scooter, on en profite pour visiter une ferme perlière, Phu Quoc étant réputée pour ses huitres perlières.
Bon, alors la c'est encore un grand moment , å peine avons nous mis les pieds dans le hall d'entrée qu'une hotesse nous prend en charge et nous colle aux basques dans cette immense bijouterie. Nous lui faisons savoir que nous souhaitons visiter la ferme et voir la production de perles. Pas de problème, on nous amène au sous-sol, ou une nouvelle hôtesse nous accueille et nous fait visiter en marche forcée la pseudo ferme, si elle avait pu le faire en courant, elle l'aurait fait. Le tout en anglais vietnamien, on a appris plein de choses...
À peine sortis de la visite à 3 balles, bim de nouveau l'hotesse du début qui nous colle avec un panier pour nous fourguer des bijoux, on imagine qu'elles sont payées à la com. Bref un piège à touristes, on est sorti les mains vides. A la base on voulait acheter uniquement des perles non montées sur un collier ou autre. On a laissé tomber.
Du coup nous reprenons notre magnifique monture pour nous rendre au nord de l'île voir un autre projet immobilier de tourisme de masse. Même délire, des centaines d'appartements vides et de grandes avenues, vides, gardiennėes par des vigiles qui nous interdisent l'accès. Seuls les deux roues électriques sont autorisés, la mairie de Paris doit avoir une antenne ici.
On se demande si tout cela va se remplir un jour ,on tente un passage par une autre avenue, de nouveau un vigile, bref on est partis.


JOUR 37 24 février
Aujourd'hui, on reste à l'hôtel, le matin on organise la suite du voyage, on a suffisamment bullé...
Après midi piscine, initiation dos crawlé pour Chantal qui a du arrêter car le maître nageur à cru qu'elle se noyait et à plongé pour la sauver.
Le soir, restau vietnamien, poissons frais grillés. Etant en bord de mer ce serait ballot de ne pas en profiter.

Barracuda et fish snapper grillés
JOUR 38 25 février
Nous sommes au terme de nos 5 jours de pause, nous rebouclons le sac à dos et allons commencer notre remontée vers le nord Vietnam.
Nous sommes à 1600 km de Hanoi qui sera notre destination finale au Vietnam avant de repasser sur la Thailande.
Pour le moment nous décidons de faire notre prochaine étape au centre du pays, à Da Nang aux environs de Hué qui se trouve à 135 km et Hoy An à 35 km.
Nous avons envisagé d'emprunter le train de la réunification pour la beauté des paysages mais les seules offres trouvées sont de nuit et d'une durée d'au moins14 h au départ de Ho Chi Minh Ville. Le train rendrait le voyage compliqué car il nous faudrait au préalable quitter l'ile par bateau puis prendre un bus pour rejoindre la gare de Ho Chi Minh Ville. Nous optons donc pour l'avion : Phu Quoc - Da Nang 1 h 30. (notre empreinte carbone en a pris un coup)
Nous arrivons à Da Nang, ville moderne, par temps couvert et avec des températures sérieusement en baisse. Nous sommes logés en bord de mer, près d'une pagode dont le gong berce nos soirées (et même au milieu de la nuit 😊) et découvrons là encore de nombreuses et très hautes tours qui ne sont que des hotels et de nombreuses constructions gigantesques en cours. Sur des kilomètres ce ne sont que giga hôtels et immenses resorts, Marriot, Radisson etc..
Da Nang est une destination appréciée des Vietnamiens pour ses plages, leur restera t'elle accessible dans les années à venir ?


JOUR 39 26 février
Nous partons en scooter pour la journée.
1ère destination : la montagne de marbre, ensemble de 5 collines faites de marbre et de calcaire portant le nom de 5 éléments : eau, bois, feu, métal, terre.
Seul le mont de l'eau se visite : grottes et pagodes et au sommet, vue panoramique sur Da Nang, les montagnes et la plage.
Au pied des collines, une rue entière de boutiques et d'échoppes vendant la production de marbre local et statues en pierre.
Sur le trajet, nous nous sommes aperçus que nous étions suivis par un scooter, il s'agissait en fait d'une rabatteuse. Celle-ci nous a accosté à un feu en nous demandant avec un grand sourire d'où on était et si nous allions à la montagne de marbre. On a répondu par l'affirmative puis elle a accéléré pour prendre de la distance mais en fait, elle a ralenti bien plus loin pour nous montrer le chemin et en arrivant nous indiquer un emplacement pour nous garer. Emplacement qui s'est avéré être l'entrée de la boutique d'objets en marbre où elle travaillait. On s'est ainsi rendu compte que son amabilité excessive était uniquement dans le but de nous vendre quelque chose.
On est parti faire notre visite se disant qu'au retour si un objet nous convenait pour un prix peu élevé on l'acheterait.
En revenant de notre visite, la rabatteuse nous attendait devant notre scooter, impossible de partir en douce. On a décidé de s'acheter un petit Bouddha "bonheur" en marbre que l'on a négocié à 50 % de son prix initial. Le paiement effectué elle a totalement perdu le sourire, pesté en vietnamien et ne nous a même pas dit au revoir 😩


On sait maintenant où partaient les stocks d'huile ,créant ainsi des ruptures !

Bouddha femme

Bouddha "bonheur" mais ce n'est pas celui que l'on a acheté. Difficile de le rentrer dans le sac à dos 😉
Nous avons pris ensuite la direction du village de Tra Qué à une trentaine de km, grand et bel îlot de verdure (40 ha) comprenant des potagers privés, tous dédiés à l'agriculture biologique. Une centaine de familles de maraîchers y vivent et y travaillent, les jardins sont tous superbement entretenus.
Nous avons egalement traversé de nombreuses rizières. La promenade était vraiment très agréable.



Nous avons déjeuné au Tra Qué Organic Restaurant, produits bio et frais dont certains ramassés devant nous dans le potager.


Retour à Da Nang en soirée.
Le pont du dragon, long de 666 mètres est le symbole de la ville. Sur sa structure, un dragon se déroule d'un bout à l'autre.
Une des attractions de Da Nang, le week-end et jours fériés à 21h00 est la possibilité de voir la respiration du feu et de l'eau du Dragon. On s'en serait voulu de louper ça. A l'heure dite nous arrivons sur le pont avec notre scooter, à hauteur de la tête du dragon. A ce niveau il y a déjà beaucoup de monde et de deux roues, on gare le scoot en triple file et on attend.
Le dragon s'éveille et de sa gueule jaillit une langue de feu de quasiment 10 mètres, on ressent la chaleur d'où nous sommes, c'est impressionnant, cela se répète à plusieurs reprises. Ça vaut le détour. Une fois fini le feu, c'est donc l'eau.
Alors là, nous avons manqué d'une certaine clairvoyance, nous sommes restés avec le gros de la troupe à contempler le dragon 🐲 quelque chose aurait dû nous alerter quand on a vu la longueur des flammes.😊
Car après le feu ce fut l'eau et lorsqu'elle a jailli, on s'en est pris plein la poire et à plusieurs reprises, on était trempés jusqu'au slip avec la centaine de couillons qui attendaient là. Avant la quatrième salve, nous avons sauté sur le scoot et pris la fuite. On est rentrés trempés à l'hôtel, une douche chaude et hop.
Expérience mémorable 😉


JOUR 40 27 février
Départ de Da Nang pour Hoy An (35 km).
Depuis que nous avons quitté la France, aujourd'hui c'est notre 1er jour de pluie, et ce sera des averses fréquentes toute la journée.
Nous nous promenons toutefois en ville, en kway et tongs car nos baskets sont trempées depuis notre aventure hier soir sur le pont du Dragon.
Hoy An (ville des lanternes) est une jolie ville avec un port relié à la mer par la rivière Thu Bôn. Elle est classée au patrimoine mondial de l'Unesco et est connue pour ses styles architecturaux variés et ses milliers de lanternes qui, à la nuit tombée illuminent la ville et la rivière, c'est un joli spectacle (sobriété énergétique ? connais pas).
Les lanternes, artisanat local, sont en soie avec des armatures en bambou, il y en a de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Elles sont appréciées pour leur esthétique et réputées porter chance. Bon, on n'en a pas acheté, pour la chance on a déjà notre bouddha "bonheur"...
Côté architecture, les demeures anciennes sont reconnaissables à leurs façades de couleur ocre jaune.






Le pont japonais, pont couvert construit en 1593.
JOUR 41 28 février
Il pleut aussi aujourd'hui 😕😕, un petit crachin breton. Et, toujours en tongs, les baskets ne sont pas encore sèches. Autant vous dire que le dragon nous avait bien arrosé.
Nous partons à la découverte du quartier français et de ses nombreuses maisons bourgeoises.
Nous faisons également une halte au "Précious Héritage - Art Gallery Museum", galerie d'art d'un photographe français, Réhahn Croquevielle, exposant les costumes traditionnels des nombreuses ethnies vietnamiennes (54 officiellement reconnues) en y associant le cliché de la personne qui le porte ou le portait. Belle exposition exprimant aussi la fascination de Réhahn sur la beauté de l'âge. Il affiche d'ailleurs : "Plus je photographie de visages, plus j'ai l'impression de cerner la beauté dans les lignes profondes que l'industrie cosmétique tente de bannir" (pour les personnes âgées qui nous lisent mais que l'on ne nommera pas !!!)

Ly Ca Su 91 ans. Ethnie La Hu, serait originaire du Tibet, vit dans la région montagneuse du nord ouest du Vietnam.


Madame Xong
Il est 13 h, un saut chez Phu"ong (échoppe minuscule mais populaire) pour un banh mi et un banh xéo, délicieux et généreusement servis. Pour la diététique, on oublie 😉

BANH XEO, part pour 1 personne.
Crêpe faite à base de farine de riz, pliée en 2 avec de la viande de porc en tranches ou hachée, des crevettes, des graines et des germes de soja.
Ensuite une traversée de la ville le long des quais, à l'écart des nombreux touristes et de la circulation.
En fin de journée, un peu de shopping et donc de négociations.

Des yeux sont peints sur l'avant de tous les bateaux pour chasser les mauvais esprits

Les nouilles sèchent à l'air libre sur les quais
JOUR 42 1er mars
Avant de poursuivre, une petite précision sur les photos des mamies dans notre récit de la journée précédente. Elles n'ont pas été prises par Pascal, il aurait plutôt photographié la tranche 40 à 50 ans en dessous !!!
Pour en revenir au 1er mars, donc, nous quittons Hoy An pour Hué.
Nous décidons de rejoindre Hué via le col des nuages (Dèo Hài Vân) afin de profiter d'une route qui serpente dans la forêt et la montagne et offre une très belle vue sur la baie de Lang Co. Cette route, à 500 m au-dessus du niveau de la mer relie le nord et le sud du pays.
Nous avons envisagé un moment de faire ce trajet en moto mais au vu de la météo incertaine et de notre équipement très sommaire, nous avons finalement opté pour un déplacement en véhicule privé avec un conducteur servant aussi de guide. Il nous arrêtera sur les sites et points de vue intéressants.
Le train était aussi une solution pour la beauté des paysages mais les seuls horaires disponibles étaient de nuit.
Le col des nuages est lié à de nombreux événements historiques, c'etait un col stratégique. Il reste d'ailleurs quelques blockhaus construits par l'armée française et utilisés plus tard par les américains pendant la guerre du Vietnam. Des batailles majeures s'y sont déroulées.

Du rocher Cu Rua, point de vue sur la baie de Da Nang

La baie de Lang Co

Lang Co, village de pêcheurs.
Les pneus immergés servent d'ancrage aux coquillages. Les huîtres élevées ici sont appelées huîtres Michelin.



Nous arrivons à Hué en milieu d'après-midi, nous y resterons jusqu'au 4 mars.
JOUR 43 2 mars
Et hop c'est reparti pour une virée en scooter, une journée où il fera beau plusieurs fois par jour. Ici on est loin de la chaleur du Laos et de La Thaïlande, 23 à 24° en journée, 19° le soir.
Nous partons pour une visite de la ville impériale de Hué, ses palais, temples et fortifications inspirées du modèle Vauban.




La porte de la vertu

Dans l'après-midi, nous longeons une partie de la rivière des parfums (nommée ainsi car elle traverse de nombreuses forêts de plantes aromatiques) et nous arrêtons ensuite sur 2 tombeaux royaux : Minh Mang et Khai Dinh.
Ces tombeaux font ressortir toute la démesure de la monarchie.
Le tombeau de Minh Mang :
Minh Mang a régné de 1820 à 1840, il ne verra pas son tombeau achevé car il mourut avant le début de sa construction. Il a eu 30 femmes, 300 concubines et 142 enfants.
Le tombeau est un ensemble de constructions sur 28 Ha entourées de collines et de grands plans d'eau, en harmonie avec la nature.
Le tombeau de Khai Dinh (photos ci-dessous) :
Tombeau construit dans un style diffèrent des précédents. Pas de parc paysager, une construction par paliers sur une colline.
Khai Dinh, avant dernier empereur est mort en 1924 à 40 ans et ne vit pas son tombeau achevé. Pour financer la construction il avait augmenté de 30% les impôts de son pays, il n'était pas apprécié de son peuple. Il aimait la culture européenne, était frimeur, portait une bague à chaque doigt et des tenues vestimentaires extravagantes. Son tombeau consideré comme un chef doeuvre de l'art kitsch est à l'image de ses extravagances.
L'intérieur et particulièrement la salle du tombeau est un festival de mosaïques en relief à base de morceaux d'assiettes et de bols, de tessons de bouteilles etc...


Statue de bronze grandeur nature coulée à Marseille, offerte par la France.


JOUR 44 3 mars
Pour commencer la journée, le petit déjeuner à la Guest House.
Les serviettes de table sont remplacées par 1 rouleau de papier WC. La classe !!!

Aujourd'hui nous partons tôt pour une visite organisée de la DMZ, Zone Démilitarisée, entre le nord communiste et le sud (pro américain) du Vietnam, créée à la suite de la guerre d'Indochine contre les Français. Elle avait pour rôle de zone tampon. Il s'est avéré que c'est devenu plutôt une zone de conflit. Pour cette visite nous sommes partis avec un guide et plusieurs autres touristes. Nous avons déjà évoqué notre anglais rudimentaire qui nous permet de nous débrouiller au quotidien mais atteint assez vite ses limites.
Notre excursion comprendra un total aller/retour de 300 km et pendant une bonne partie du trajet notre sympathique guide nous donne de nombreuses informations sur la guerre du Vietnam et les différents sites sur lesquels on va s'arrêter.
En parlant il nous regarde à tour de rôle alors comme on ne comprend pas toujours on répond de nombreuses fois yes yes yes...des fois ok pour varier. A notre décharge il a un sacré accent. Pour exemple quand il dit tunnel on comprend tonneau, pour vallée, veli. Bref, en fin d'après-midi, fatigués de devoir être fortement concentrés pour comprendre, Pascal était ciblé par le guide qui ne s'adressait qu'à lui quasiment, comme un lapin dans les phares d'une voiture, il ne savait plus quoi répondre. Cela nous a déclenché un début de fou rire, il fallait se cacher derrière les sièges pour y échapper. Très gênant, mais marrant😂😂
Lors de cette excursion, nous avons encore vu de beaux paysages côtiers, de montagnes et de rizières.
Nous nous sommes donc arrêtés sur différents sites.

Quang Tri, église seul monument restant de la ville. Impacts de balles visibles en façade.

Entrée de l'ancienne citadelle de Quang Tri et du mémorial
Le site de la bataille de Khe Sanh :
Des grandes batailles décisives de la guerre du Vietnam, une se distingue et est comparée par certains historiens à l'enfer de Dien Bien Phu et de Verdun, il s'agit de la bataille de Khe Sanh sur la route n°9, bataille 'qui dura 77 jours (1968). On a pu visiter le musée sur l'ancienne base américaine disparue aujourd'hui, la nature ayant repris le dessus.
Le vieux pont-passerelle Hien Lurong, bâti par les Français. Seul pont, jusqu'à la réunification à franchir la rivière qui marquait la frontière entre le nord et le sud Vietnam de 1954 à 1975.
Le pont était divisé en 2 parties strictement égales et on differenciait le nord (bleu) du Sud (jaune) par sa couleur.


Le trait blanc au sol délimite le Vietnam Nord du Sud. Avant la guerre du Vietnam et la victoire du viet kong

Le tunnel de Vinh Moc creusé par les habitants du village, à la main, dans la terre et la roche. Un réseau souterrain de plusieurs km de galeries sur 3 niveaux. Pour assurer l'aération et l'acheminement des armes, une douzaine d'entrées ont été créées, côté collines et côté plage.
Nous avons visité une partie de 2 km sur les niveaux 2 et 3 et nous avons pu voir comment 300 villageois y ont vécu 6 ans.
A midi nous avons mangé dans un petit restau local, c'est le genre d'endroit où les guides vous arrêtent puisqu'ils sont en cheville avec le ou la patronne, ils en profitent pour manger à l'œil. A peine étions nous à table que la patronne nous met la pression pour commander pleins de choses. Nous sommes restés zen mais un Allemand qui faisait partie du groupe s'est laissé entraîner. On a encore bien ri car il s'est retrouvé avec 5 plats différents. Qu'il a partagé avec nous du coup 😊
JOUR 45 4 mars
Dernière journée à Hué avant de prendre le bus de nuit à 17 h pour Hanoi.
Aujourd'hui le soleil et la chaleur sont de retour , nous enfourchons à nouveau notre monture pour une nouvelle aventure.
On a choisi de se rendre dans un parc aquatique abandonné, celui du Lac Ho Thuy Thien.
Un gardien se tient à l'entrée principale de ce parc pour empêcher les gens de rentrer mais il changera d'avis moyennant un backchich de 30 000 d et ce, en toute discrétion.
Construit en 2004 et ouvert alors qu'il y avait peu d'attraction à offrir au public, du coup fiasco, il a coulé au bout de 4 ans, paradoxal pour un parc aquatique non ? 😊 Depuis il est abandonné. Le gardien nous explique en Vietnamien que l'on peut suivre les allées en scooter mais que l'on ne doit pas entrer dans les vestiges des attractions. Auparavant on pouvait y aller sans soucis mais il semble qu'ils ont décidé de le rénover donc plus question de traîner trop longtemps. Commence alors un jeu de cache cache avec le gardien qui a coup de sifflet chasse les importuns qui eux même se cachent du gardien. Bref petite visite sympa.

On réussira à monter dans la gueule du dragon




Sur la route du retour, un arrêt à la pagode Tu Hieu qui abrite 70 moines. L'endroit est paisible et agréable.




A 18 h 00, nous quittons Hué en bus de nuit pour Hanoi où nous arrivons à 6 h du matin. Frais comme des gardons après 12 h dans un siège couchette de 40 cm de large, donc ce sera bras le long du corps et on ne bouge plus...sauf lors des secousses dues à l'état de la route. La nuit sera également bercée par les coups de klaxons incessants du bus à chaque fois qu'il double un autre véhicule. Pas de répit 😪
Pour les arrêts, 1 seul de 30 mn à 19 h 30 dans une gargotte.
JOUR 46 5 mars
6 h 00 du mat, Hanoï. On quitte le bus pour un trajet de 15 mn en taxi jusqu'à notre Guest house mais vu l'heure, la ruelle pour y accéder est fermée par une grille. On reprend notre sac à dos et on part à la recherche d'un bar ou quelque chose d'ouvert pour boire un café. Il va falloir marcher un peu avant de trouver mais on sera récompensé de notre effort, on va boire un café serré de chez serré, sur une chaise en bois bien dure. Tout est parfait 😕 on va y rester jusque 7 h 30.
On retourne vers la Guest House, la grille est ouverte (ouf). En approchant, on découvre notre hôte, dans le hall d'accueil, dormant habillée, sous la couette, dans un lit pliant. On verra les jours suivants qu'elle passe ses nuits là, le matin elle met son lit pliant dans l'escalier et la couette sous le comptoir de l'accueil. Ça peut paraître bizarre vu de France, mais en fait on a rencontré ce cas de figure de nombreuses fois, une façon de gardienner, de faire du 24/24 ou d'économiser, allez savoir...
Notre arrivée matinale la réveille, elle nous reçoit chaleureusement, nous offre un café et nous fait préparer une chambre en 1 h.



Nous nous reposons jusque 13 h pour récupérer de notre nuit en "sleeping" bus et partons ensuite nous promener dans les quartiers voisins dont le lac Hoàn Kiêm, zone fermée à la circulation du vendredi au dimanche. Cet endroit est très agréable et apprécié des locaux qui viennent flâner, faire du skate, du roller et aussi leur jogging. Il y a également quelques animations et comme toujours en Asie, des marchands ambulants. Nous en profitons pour prendre des places pour un spectacle de marionnettes sur l'eau. C'est une ancienne tradition de marionnettes (un peu comme notre guignol) mais sur l'eau donc, qui raconte la vie rurale et notamment dans les rizières au Vietnam. Elle raconte aussi les traditions et rituels. Avec musique en direct 4 musiciens et chanteuses de chaque côté de la scène. Bon une fois de plus on n'a pas tout compris, on débute en Vietnamien. Mais le jeu des marionnettes vous permet de capter l'essentiel.

Les musiciens

Une attraction que l'on ne voulait pas rater : "Train street", comme son nom l'indique la rue du train.
Il n'y a qu'une seule voie de chemin de fer qui date de l'Indochine, celle-ci traverse la ville, il y a des passages de trains plusieurs fois dans la journée et même tard le soir. A un endroit juste avant une gare intermédiaire (Long Biên) de chaque côté de la voie, à une distance d'environ 1,50 m, de petits immeubles sont construits et au rez de chaussée on y trouve des commerces ou plutôt on y trouvait car ils sont tous désormais remplacés par des bars ou les touristes viennent consommer au moment du passage du train. Il y a toute une organisation pour vous placer et interdire la libre circulation des personnes au prétexte de la sécurité mais c'est plus au prétexte de la rentabilité. Bref, nous y sommes à l'heure du passage du train avec une conso bien sûr 😊 et effectivement c'est à voir, ce train passant au ras des habilitations. Bon quand on a passé pas mal d'années dans l'environnement des voies ferrées on est moins impressionné. 🛤️




Retour du côté du lac Hoàn Kiêm en fin de journée pour se restaurer.

JOUR 47 6 mars
Aujourd'hui encore, découverte de la ville. Nous décidons d'aller de nouveau traîner près des rails puisque nous parcourons l'ancien pont de chemin de fer Français, inauguré en 1902 par Paul Doumer, dont il portait le nom. Prouesse technique à l'époque, 1683 m construit en 4 ans en charpente métallique type Eiffel, un des 4 ponts à l'époque les plus longs du monde. Il s'appelle à présent le pont Long Biên et a bien souffert du manque d'entretien et surtout des bombardements américains durant la seconde guerre mondiale puis celle du Vietnam. Mais bon, il est toujours là après maintes réparations des piles en béton, des poutrelles d'acier (Russes à présent) et le train passe dessus, ainsi que deux roues et piétons sur des voies parallèles. Nous l'avons nous aussi traversé, tout du moins en partie. En effet, il y a un trottoir piéton mais au bout d'1 km environ on a fait demi tour, les parapets réparés le sont aux normes Vietnamiennes et franchement ça fait un peu peur.
La gare




Nous allons ensuite flâner dans le quartier des 36 corporations, le plus vieux quartier de Hanoi (12eme siècle ) appelé aussi quartier des 36 rues. Dans chaque rue, on avait une spécialité professionnelle, certaines existent encore aujourd'hui.
Quelques rues par corporations les plus populaires : la rue de la chaussure, la rue de la mercerie, la rue du carton, de la ficelle et des balances, la rue du sucre, la rue des vermicelles, la rue des stèles funéraires, etc...
L'architecture des maisons est particulière, peu larges, 2 ou 3 étages voire 5, au rez de chaussée la boutique. Une règle imposait une construction qui ne dépasse pas 3 m de large, par ailleurs les impôts sont proportionnels à la façade côté rue.

Nombreux commerces ambulants également à Hanoi

Ce ne sont pas des sucettes




La coiffure dans la rue

La police est présente cela ressemble vaguement à Chips, la série TV mais, petite moto pour 2 c'est plutôt cheap pour le coup !

JOUR 48 7 mars
On bouclera notre séjour au Vietnam comme au Laos c'est à dire en dépensant tous les dongs qui nous restent et en terminant notre soirée par un verre sur un roof top au 61ème étage avec un ami qui travaille ici pour une filiale de la RATP. Il faisait frais là haut.





On retiendra de Hanoi, une assez jolie ville mais très bruyante (un peu moins que Ho Chi MInh Ville mais à peine), des 2 roues partout, des rues difficiles à traverser, des trottoirs très encombrés et sales. Ici encore rien n'est fait pour le piéton mais cela dit les vietnamiens ne marchent pas, ils se garent devant les portes des boutiques, scooters en travers sans se soucier si cela gêne ou non.

Ici, la salon de coiffure utilise les scooters encombrant le trottoir pour sécher ses serviettes.



Hanoi est une bonne base pour visiter une partie du nord Vietnam, on y reviendra donc lors d'un autre voyage spécifique Nord Vietnam. Pour cette fois nous n'avons plus assez de temps et la période idéale côté météo pour cette partie du pays est plutôt octobre novembre.
JOUR 49 8 mars
Après ces 3 semaines au Vietnam, comme prévu nous allons passer notre dernière semaine sur le sud de la Thaïlande.
Aujourd'hui sera donc une journée avion, les temps de trajet restent longs et il n'y a pas de vol direct.
Donc 9h30 départ de Hanoi pour l'aéroport en taxi. Vol Hanoi-Bangkok à 12h40, 2 heures de vol et 3 heures d'escale puis Bangkok-Phuket 17h30/19h. Aéroport Phuket jusque notre hébergement, 30 mn en taxi. Il est 20h00, nous voilà à Mai Khao Beach, on pose les sacs. Il fait très chaud.
JOUR 50 9 mars
Nous logeons chez l'habitant qui loue 3 bungalows très sympas, confortables, propres et fonctionnels, à 100 m de la plage. Les propriétaires sont très gentils et aux petits soins, nous avons à disposition vélos et tapis de plage.
Bon pour les vélos ce n'est pas grand luxe mais on fera tous nos déplacements avec. L'un à un frein sur 2 et l'autre pas de freins.




Aujourd'hui donc, ce sera plage, un peu de vélo et pour finir plage, on a le droit à un peu de repos aussi 😊.
Avec nos vélos, on va quand même voir à proximité une attraction, il s'agit de la piste de l'aéroport qui se trouve à environ 50 mètres de la plage et pour atterrir les avions passent très bas au niveau de la plage, impressionnant.

Un petit verre en soirée sur la plage

Avec sobriété

JOUR 51 10 mars
Une nouvelle fois, nous décidons de louer un scooter pour découvrir un peu l'île de Phuket. Nous partons tout d'abord pour Phuket Old City où nous ferons un passage assez rapide car il fait une chaleur accablante.



Nous garons le scooter et traversons notamment Thalang Road (merci à Nathalie pour le tuyau sur les magasins de tissus👍), très belle rue composée de maisons Sino Portugaises.




Pour le retour nous prenons la route vers le sud de l'île et nous arrêtons vers 16 h pour une baignade à Kata Beach, il nous faut vraiment nous rafraîchir.
A 17 h, on repart il nous reste 50 km à parcourir. Ce dernier trajet (on nous avait pourtant prévenus) s'est avéré dangereux, il faut être attentif d'une part au trafic et d'autre part aux insensés. Hélas, on s'est vite rendus compte que les quelques kékés en gros scoot bruyant et à la conduite dangereuse étaient Français, c'était visible sur leurs tee shirts, (Doudou 94, Lolo 95...), le prestige Français. Ajouté à cela, une route viroleuse avec montées et descentes. On n'a pas trop kiffé ni Patong ni Surin, belles plages mais le reste...
JOUR 52 11 mars
Aujourd'hui de nouveau on lézarde 😎😎, plage, restau, plage, un peu de shopping (3 magasins à proximité quand même !!), restau, dodo. Ça sent la fin du voyage...

Un petit dessert sympa : nem riz gluant et mangue, morceaux de mangue et glace vanille.

JOUR 53 12 mars
La même qu'hier sans le shopping.
JOUR 54 13 mars
Dernier jour à Phuket, il faut refaire le sac à dos et réserver un hôtel à Bangkok pour demain soir.
Il est 7 h, il fait déjà chaud, on profitera bien de notre dernier jour en bord de mer.
18 h, un dernier bain

Nous bouclons donc ces 6 jours passés à Mai Khao (notre séjour le plus long de ces 2 mois de voyage). Mai Khao beach se situe au nord ouest de l'île dans le parc national de Sirinat, une plage qui s'étend sur 10 km, on n'est donc pas les uns sur les autres. Nous avions choisi cet endroit calme, la contrepartie est qu'il n'y a pas d'animations à proximité. C'était pour nous un bon break, 6 jours "pépères", comme 2 vieux retraités🧓👵
Bon, on est quand même dans une zone à risque, il nous faut toujours un peu d'aventure sinon ce n est pas drôle...



JOUR 55 14 mars
Retour à Bangkok que nous avions quitté le 22 janvier.
On a pris ll'avion à Phuket à 10h30 ce matin pour un vol de 1h30.
Ce sera notre dernier hôtel des 20 hôtels ou Guest Houses que nous aurons fréquentés durant ce voyage. En complément de ces hébergements nous avons passé 2 nuits en sleeping bus et 1 nuit sur le vol Paris-Bangkok le 19 janvier. La nuit prochaine sera également dans l'avion pour notre retour Bangkok-Paris.
JOUR 56 15 mars
On retiendra de La Thaïlande, un pays offrant de beaux paysages, du soleil, une population accueillante, des panneaux publicitaires gigantesques, l'odeur du jasmin, des routes en meilleure état que le Laos et le Vietnam, des trottoirs non encombrés.
Côté déchets en revanche, il y a encore à faire
Un petit aperçu des panneaux publicitaires, photos prises sans le métro aérien.


One night in Bangkok 🎶🎧🎵
Dernière nuit à Bangkok, ils nous reste quelques baths à claquer. On décide d'aller dans le quartier chaud jouer ce qu'il nous reste au Black Jack. Une fois rendu au "macaque qui fume " nous commandons un verre, on nous recommande le cocktail maison. On n'a pas compris ce qu'il y avait dedans mais bon, banco ! On déguste ledit cocktail et là tout s'accélère, on joue, on gagne, on perd, on regagne, les verres défilent. Un Thaïlandais chauve avec des dents en or nous invite à sa table pour fumer de l'opium on hésite mais ses sbires ont l'air armés, pas le choix , on retourne jouer, on reperd tout et c'est le black-out...On se réveille à l'hôtel, les poches vides et Chantal n'a aucun souvenir d'avoir rencontré un tatoueur... 😊

Atterrissage prévu à Paris le jeudi 16 mars à 7h00 du matin, les 2 mois ont passé vite.
Le côté positif on va retrouver le café, la baguette, le beurre (1/2 sel évidemment) les enfants et petits enfants ça manquent quand même.
Vous aussi, autres membres de la famille et amis qui nous suivez depuis le 19 janvier, on sera contents de vous revoir au plus vite.
A très bientôt donc.
JOUR 57 16 mars
Comme vous avez pu le voir on aime l'aventure et les voyages, finalement on prolonge un peu et avant de rentrer sur Paris on va faire un saut rapide à Séoul. Un petit "aéroport Séoul by night", puis on prendra notre dernier vol pour Paris à 12h15 (heure locale Séoul soit 4h15 du matin en France).
Au lieu d'atterrir à 7h du matin le 16 mars, nous atterirrons à 18h30.
Ben oui, on a raté l'avion...


Merci encore pour vos messages durant ces 2 mois mais, désolés on a perdu l'historique suite à une mauvaise manip.
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